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YouTube, Netflix, porno… les vidéos en ligne sont néfastes pour le climat

Selon une étude menée par The Shift Project, un groupe de réflexion français, et publiée le 11 juillet dernier, le niveau de gaz à effet de serre émis par les vidéos en ligne atteint un niveau alarmant.

En 2018, les vidéos en ligne généraient 300 millions de tonnes de CO2, soit 1 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre ou autant que les émissions de l’Espagne sur une période d’un an. Plus globalement, la consommation énergétique du numérique s’accroît de 9 % par an.

« Ce rapport montre que l’essentiel des vidéos constituant 80 % du trafic internet sont consommées à titre de divertissement ou de publicité », a indiqué Hugues Ferreboeuf, le directeur de The Shift Project, au site Euractiv.

Selon l’étude, 21 % de ces vidéos de divertissement sont publiées sur des plateformes comme YouTube, 34 % sont des « vidéos à la demande » (VoD), notamment les films et séries de Netflix ou d’Amazon Prime, 18 % sont publiées et partagées sur les réseaux sociaux et 27 % sont des vidéos sur des sites pornographiques.

The Shift Project suggère de limiter le streaming vidéo à une heure par jour et réclame plus de « sobriété numérique ». Outre un changement de comportement, une nouvelle législation européenne et un changement de structure des plateformes vidéo apparaissent aussi indispensables : par exemple, la lecture automatique ou les vidéos intégrées, qui ont pour but d’augmenter la consommation de vidéos, pourraient être limités.

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