Objectifs de développement durable : 17 objectifs pour transformer notre monde

Les objectifs de développement durable (ODD) constituent un appel universel à l'action pour mettre fin à la pauvreté, protéger la planète et améliorer la vie et les perspectives de chacun, partout dans le monde.

Les objectifs ont été adoptés par tous les États Membres des Nations Unies en septembre 2015 dans le cadre du Programme de développement durable à l'horizon 2030, qui définit un plan sur 15 ans pour atteindre les objectifs et leurs cibles connexes. Jamais auparavant les dirigeants mondiaux ne s'étaient engagés à mener une action commune dans le cadre d'un programme politique aussi vaste et universel.

Les 17 objectifs sont liés entre eux, s'appliquent à tous les pays et doivent être mis en œuvre par toutes les parties prenantes – gouvernements, secteur privé, société civile, système des Nations Unies et autres – dans le cadre d'un partenariat de collaboration.

Cette année marque la mi-parcours de la mise en œuvre des ODD. Toutefois, si la tendance actuelle se poursuit, le monde risque de ne pas atteindre de nombreux objectifs de développement durable d'ici à 2030.Pour la première fois depuis des décennies, les progrès en matière de développement se sont arrêtés, voire ont régressé, sous le poids combiné des catastrophes climatiques, des conflits, de la récession économique et des séquelles persistantes de la COVID-19. Le Sommet sur les ODD, qui se tiendra les 18 et 19 septembre 2023 au siège des Nations Unies à New York, constitue une occasion unique pour le monde de basculer de la crise au développement et de réaliser les progrès décisifs nécessaires à la réalisation des objectifs.

Cette exposition illustre les objectifs de développement durable à l'aide de photos du monde entier, donnant vie à ce que les 17 objectifs signifient pour les habitants de la planète.

Cette exposition a été produite par le Département de la communication globale de l’ONU.



Éliminer la pauvreté sous toutes ses formes et partout dans le monde

En 2020, le nombre de personnes vivant dans l'extrême pauvreté (avec moins de 2,15 USD par jour) a atteint 724 millions. Les personnes vivant dans l'extrême pauvreté peinent à satisfaire leurs besoins les plus élémentaires (santé, éducation, accès à l'eau et à l'assainissement).

La reprise après la pandémie a été lente et inégale, l'extrême pauvreté passant de 9,3 % en 2020 à 8,8 % en 2021.Le conflit en Ukraine a perturbé le commerce mondial, entraînant une augmentation du coût de la vie qui a un impact disproportionné sur les pauvres. En outre, le changement climatique fait peser de lourdes menaces sur la réduction de la pauvreté.

D'ici à la fin de 2022, les prévisions actuelles indiquent que 8,4 % de la population mondiale, soit pas moins de 670 millions de personnes, pourraient encore vivre dans l'extrême pauvreté.

La pauvreté touche également les pays développés. À l'heure actuelle, 30 millions d'enfants grandissent dans la pauvreté dans les pays les plus riches du monde.

L'éradication de la pauvreté sous toutes ses formes reste l'un des plus grands défis auxquels l'humanité est confrontée. Si le nombre de personnes vivant dans l'extrême pauvreté a diminué de plus de moitié entre 1990 et 2015, passant de 1,9 milliard à 731 millions, trop nombreux sont ceux qui luttent encore pour satisfaire leurs besoins les plus élémentaires.

Il est essentiel de redoubler d'efforts et d'investissements pour accroître les possibilités économiques, améliorer l'éducation et étendre la protection sociale à tous, en particulier aux plus exclus, afin de respecter l'engagement central de mettre fin à la pauvreté et de ne laisser personne de côté.

Rocinha, communauté à faible revenu de Rio de Janeiro (Brésil). (1986) Crédit photo : ONU/Claudio Edinger

Des enfants jouent dans la décharge de Stung Meanchey à Phnom Penh (Cambodge). La décharge abrite des milliers de personnes qui gagnent leur vie en vendant des déchets recyclables. (2008) Crédit photo : ONU/Kibae Park

Éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable

En 2022, environ 9,2 % de la population mondiale était confrontée à la faim chronique, ce qui correspond à environ 735 millions de personnes, soit 122 millions de plus qu'en 2019. La faim et la malnutrition sont des obstacles au développement durable, car les personnes souffrant de la faim sont moins productives, plus sujettes aux maladies et moins à même d'améliorer leurs moyens de subsistance.

Pour nourrir les 735 millions d'affamés d'aujourd'hui et les 2 milliards de personnes supplémentaires attendues d'ici à 2050, il est nécessaire de modifier en profondeur le système alimentaire et agricole mondial.

Pour parvenir à l'objectif « faim zéro » d'ici à 2030, il est impératif de mener une action coordonnée urgente et de trouver des solutions politiques pour s'attaquer aux inégalités profondément ancrées, transformer les systèmes alimentaires, investir dans des pratiques agricoles durables et réduire et atténuer l'impact des conflits et de la pandémie sur la nutrition et la sécurité alimentaire dans le monde.

Des filles font la queue dans un centre de ravitaillement à Mogadiscio (Somalie). Après des années de sécheresse, six millions de personnes dans le pays ont besoin d’une aide alimentaire. (2017) Crédit photo : ONU/Tobin Jones

Champs de riz appartenant à des tribus locales des collines de Sapa (Vietnam). (2011) Crédit photo : ONU/Kibae Park

Permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge

Ces dernières années, de grands progrès ont été réalisés dans l'amélioration de la santé publique. 146 pays ou régions sur 200 ont déjà atteint ou sont en passe d'atteindre la cible de l'ODD relative à la mortalité des enfants de moins de 5 ans. Un traitement efficace contre le VIH a permis de réduire de 52 % le nombre de décès liés au sida dans le monde depuis 2010, et au moins une maladie tropicale négligée a été éliminée dans 47 pays.

Toutefois, les inégalités en matière d'accès aux soins de santé persistent. La pandémie de COVID-19 et d'autres crises en cours ont entravé les progrès vers la réalisation de l'objectif 3. Les vaccinations des enfants ont connu la plus forte baisse depuis trois décennies, et les décès dus à la tuberculose et au paludisme ont augmenté par rapport aux niveaux antérieurs à la pandémie.

Les objectifs de développement durable prennent l'engagement audacieux de mettre fin aux épidémies de sida, de tuberculose, de paludisme et d'autres maladies transmissibles d'ici à 2030. L'objectif est de parvenir à une couverture sanitaire universelle et d'assurer l'accès à des médicaments et vaccins sûrs et abordables pour tous.

Pour surmonter ces difficultés et remédier aux lacunes de longue date en matière de soins de santé, il est nécessaire d'investir davantage dans les systèmes de santé afin de soutenir les pays dans leur redressement et de renforcer leur capacité de résistance face aux futures menaces sanitaires.

Une fille reçoit une dose de vaccin polio oral à Hargeisa, dans le Somaliland. (Somalie, 2013) Crédit photo : UNICEF/Adriane Ohanesian

Une femme et son enfant se rendent dans une clinique familiale dans la province de Khovd (Mongolie). Les agences de l’ONU travaillent en étroite collaboration avec les hôpitaux locaux de Mongolie pour garantir l’immunisation des enfants et la fourniture de soins de santé à ces derniers. (2009) Crédit photo : ONU/Eskinder Debebe

Assurer à tous une éducation équitable, inclusive et de qualité et des possibilités d’apprentissage tout au long de la vie

Les progrès vers une éducation de qualité étaient déjà plus lents que nécessaire avant la pandémie, mais la COVID-19 a entraîné des effets dévastateurs sur l'éducation, causant des pertes d'apprentissage dans quatre sur cinq des 104 pays étudiés.

Sans mesures supplémentaires, on estime que 84 millions d'enfants et de jeunes resteront déscolarisés et qu'environ 300 millions d'élèves ne posséderont pas les compétences de base en calcul et en lecture nécessaires pour réussir dans la vie.

Outre la gratuité de l'enseignement primaire et secondaire pour tous les garçons et toutes les filles d'ici 2030, l'objectif est de fournir un accès égal à une formation professionnelle abordable, d'éliminer les inégalités de genre et de richesse, et de parvenir à un accès universel à un enseignement supérieur de qualité.

L'éducation est la clé qui permettra d'atteindre de nombreux autres objectifs de développement durable (ODD). Lorsque les gens peuvent bénéficier d'une éducation de qualité, ils peuvent sortir du cycle de la pauvreté.

L'éducation contribue à réduire les inégalités et à atteindre l'égalité entre les sexes. Elle permet également à des personnes du monde entier de mener une vie plus saine et plus durable. L'éducation est également essentielle pour favoriser la tolérance entre les personnes et contribue à des sociétés plus pacifiques.

Pour atteindre l'objectif 4, le financement de l'éducation doit devenir une priorité nationale en matière d'investissement. En outre, des mesures telles que la gratuité et l'obligation de l'enseignement, l'augmentation du nombre d'enseignants, l'amélioration des infrastructures scolaires de base et l'adoption de la transformation numérique sont essentielles.

Les élèves vont en classe dans une école publique à Taliko, dans le quartier de Bamako (Mali). (2013) Crédit photo : ONU/Marco Dormino

Des élèves de l’école élémentaire Piramerd dans le quartier de Badawa de la ville d’Erbil, dans la région du Kurdistan (Iraq). L’école, qui accueille les classes de la première à la neuvième année, est l’un des établissements d’enseignement où l’UNICEF entreprend des projets visant à améliorer les infrastructures et les normes académiques. (2011) Crédit photo : ONU/Bikem Ekberzade

Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et toutes les filles

Les femmes et les filles représentent la moitié de la population mondiale et la moitié du potentiel disponible sur Terre. Toutefois, l'inégalité entre les sexes persiste partout et freine le progrès social.

En moyenne, les femmes sur le marché du travail gagnent toujours 23 % de moins que les hommes au niveau mondial. En moyenne, les femmes consacrent environ trois fois plus d'heures que les hommes aux tâches domestiques et aux soins non rémunérés.

La violence et l'exploitation sexuelles, la répartition inégale des soins et du travail domestique non rémunérés et la discrimination dans la fonction publique sont autant d'obstacles considérables. Tous ces domaines d'inégalité ont été exacerbés par la pandémie de COVID-19 : les rapports de violence sexuelle se sont multipliés, les femmes ont assumé davantage de tâches de soins en raison des fermetures d'écoles, et 70 % des travailleurs sociaux et de santé dans le monde sont des femmes.

Au rythme actuel, on estime qu'il faudra 300 ans pour mettre fin au mariage des enfants, 286 ans pour combler les lacunes en matière de protection juridique et supprimer les lois discriminatoires, 140 ans pour que les femmes soient représentées de manière égale dans les postes de pouvoir et de direction sur le lieu de travail, et 47 ans pour parvenir à une représentation égale dans les parlements nationaux.

Un leadership politique, des investissements et des réformes politiques globales sont nécessaires pour lever les obstacles systémiques à la réalisation de l'objectif 5. L'égalité entre les sexes est un objectif transversal qui doit figurer au cœur des politiques, des budgets et des institutions nationales.

L'égalité entre les sexes n'est pas seulement un droit humain fondamental, mais un fondement nécessaire pour un monde pacifique, prospère et durable.

Stela Savin est issue de la communauté rom, en Moldavie, où les femmes et les jeunes filles sont victimes d'inégalités et de discriminations fondées sur le genre. Cependant, Stela poursuit une carrière de boxeuse, laissant derrière elle les stéréotypes de genre. Photo Femme Moldave ONU/Diana Savina

Des femmes et des filles défilent à El Fasher, dans le Nord du Darfour, pour célébrer la Journée internationale de la femme, qui avait pour thème « Égalité d’accès à l’éducation, à la formation, aux sciences et aux technologies ». (Soudan, 2011) Crédit photo : ONU/Olivier Chassot

Garantir l’accès de tous à des services d’alimentation en eau et d’assainissement gérés de façon durable

L’accès à l’eau, à l’assainissement et à l’hygiène est un droit humain. Pourtant, des milliards de personnes demeurent confrontées à des difficultés quotidiennes pour accéder aux services les plus élémentaires.

La pénurie d'eau devrait s'aggraver avec l'augmentation des températures mondiales résultant du changement climatique. En 2020, 2,4 milliards de personnes vivaient dans des pays touchés par des pénuries d'eau.

En 2022, 2,2 milliards de personnes ne disposaient toujours pas d'eau potable gérée en toute sécurité, dont 703 millions sans service d'eau de base ; 3,5 milliards de personnes ne disposaient pas d'installations sanitaires gérées en toute sécurité, dont 1,5 milliard sans service d'assainissement de base ; et 2 milliards de personnes ne disposaient pas d'installations de base pour le lavage des mains, dont 653 millions sans aucune installation pour le lavage des mains.

Des progrès ont été réalisés. Entre 2015 et 2022, la proportion de la population mondiale ayant accès à une eau potable gérée en toute sécurité est passée de 69 % à 73 %.

Les investissements dans les infrastructures et les installations sanitaires, la protection et la restauration des écosystèmes liés à l'eau et l'éducation à l'hygiène font partie des mesures nécessaires pour garantir l'accès universel à une eau potable sûre et abordable pour tous d'ici à 2030.

Nous ne sommes toutefois toujours pas en mesure d'atteindre l'objectif 6 d'ici à 2030. Pour revenir sur la bonne voie, les stratégies clés comprennent l'augmentation des investissements sectoriels et le renforcement des capacités, la promotion de l'innovation et des actions fondées sur des données probantes, l'amélioration de la coordination et de la coopération intersectorielles entre toutes les parties prenantes, et l'adoption d'une approche plus intégrée et holistique de la gestion de l'eau.

Dans le camp de déplacés d’Abou Chok, une enfant pousse un réservoir d’eau, qui a la même capacité que les quatre bidons portés par son compagnon. Les réservoirs, distribués par milliers dans le cadre de l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour, contribuent à alléger la lourde charge quotidienne que représente la collecte de l’eau. (Soudan, 2011) Crédit photo : ONU/Albert González Farran

Un enfant prend un verre d’eau dans le camp de personnes déplacées de Maslakh, à Hérat (Afghanistan, 2002) Crédit photo : ONU/Eskinder Debebe

Garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes, à un coût abordable

Notre vie quotidienne dépend d'une énergie fiable et abordable. Pourtant, la consommation d'énergie est le principal facteur de changement climatique, puisqu'elle représente environ 60 % du total des émissions de gaz à effet de serre dans le monde.

Entre 2015 et 2021, la proportion de la population mondiale ayant accès à l'électricité est passée de 87 % à 91 %. En 2021, les pays en développement ont installé une capacité de production d'énergie renouvelable record de 268 watts par habitant. Pourtant, en 2021, 675 millions de personnes dans le monde n'avaient toujours pas d'accès à l'électricité.

Garantir l'accès de tous à une électricité abordable d'ici à 2030 implique d'investir dans des sources d'énergie propres telles que le solaire, l'éolien et le thermique. Le développement des infrastructures et la modernisation des technologies pour fournir une énergie propre à tous les pays en développement constituent un objectif crucial qui peut à la fois encourager la croissance et contribuer à la protection de l'environnement.

Pour garantir l'accès à l'énergie pour tous d'ici 2030, nous devons accélérer l'électrification, augmenter les investissements dans les énergies renouvelables, améliorer l'efficacité énergétique et élaborer des politiques et des cadres réglementaires favorables.

La centrale solaire de Shams, située à Madinat Zayed (Émirats arabes unis), est l’une des plus grandes centrales d’énergie solaire à concentration du monde. (2014) Crédit photo : ONU/Eskinder Debebe

La serre Gourmet Mokai à Taupo (Nouvelle-Zélande) est chauffée à l’aide d’électricité produite à partir de l’énergie géothermique. (2014) Crédit photo : ONU/Evan Schneider

Promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein emploi productif et un travail décent pour tous

De multiples crises menacent gravement l'économie mondiale. La croissance du PIB réel mondial par habitant devrait ralentir en 2023 et, face à des conditions économiques de plus en plus difficiles, de plus en plus de travailleurs se tournent vers le travail informel.

Au niveau mondial, la productivité du travail a augmenté et le taux de chômage a diminué. Toutefois, des progrès supplémentaires sont nécessaires pour accroître les possibilités d'emploi, en particulier pour les jeunes, réduire le travail informel et les inégalités sur le marché du travail (notamment en termes d'écart de rémunération entre les genres), promouvoir des environnements de travail sûrs et sécurisés, et améliorer l'accès aux services financiers afin de garantir une croissance économique soutenue et inclusive.

Le taux de chômage mondial a baissé de manière significative, passant de 6,6 % en 2020 à 5,4 % en 2022, alors que les économies commençaient à se remettre du choc de la pandémie de COVID-19. Ce taux était inférieur au niveau prépandémique de 5,5 % en 2019.

Le manque persistant d'opportunités de travail décent, l'insuffisance des investissements et la sous-consommation contribuent à affaiblir le contrat social de base : la participation de tous au progrès. La création d'emplois de qualité reste un défi majeur pour presque toutes les économies.

La réalisation de l'objectif 8 nécessitera une réforme en profondeur du système financier pour lutter contre l'augmentation de la dette, l'incertitude économique et les tensions commerciales, tout en promouvant une rémunération équitable et un travail décent pour les jeunes.

Les employés de la Coopérative Café Timor tamisent des grains de café. Avec 21 500 membres, la coopérative est le plus grand employeur du Timor-Leste pendant la saison de la récolte du café ; elle contribue ainsi à l’action prioritaire du Gouvernement, qui entend promouvoir le développement rural. (2009) Crédit photo : ONU/Martine Perret

Grâce à une subvention d'ONU-Femmes, Partenariat Recherches Environnement Medias a appris aux femmes de Katfoura, en Guinée, à planter des arbres Moringa riches en vitamines et à nettoyer, sécher et vendre leurs feuilles (10 novembre 2015). Crédit photo : ONU-Femmes/Joe Saade

Bâtir une infrastructure résiliente, promouvoir une industrialisation durable qui profite à tous et encourager l’innovation

La reprise de l'industrie manufacturière à la suite de la crise de COVID-19 est incomplète et inégale. La croissance de l'industrie manufacturière mondiale s'est ralentie, passant de 7,4 % en 2021 à 3,3 % en 2022.

La part de l'industrie manufacturière dans les pays les moins développés (PMD) reste faible, ce qui pose un sérieux problème pour atteindre l'objectif de doubler la part de l'industrie dans le PIB d'ici à 2030. Toutefois, les industries de moyenne-haute technologie et de haute technologie ont affiché des taux de croissance robustes.

En 2022, 95 % de la population mondiale était à portée d'un réseau mobile à large bande, mais certaines régions restent mal desservies.

Les investissements dans les infrastructures – transport, irrigation, énergie et technologies de l'information et de la communication – sont essentiels à la réalisation du développement durable et à la responsabilisation des communautés dans de nombreux pays.

Pour atteindre l'objectif 9 d'ici à 2030, il est également essentiel de soutenir les PMD, d'investir dans les technologies de pointe, de réduire les émissions de carbone et d'accroître l'accès au haut débit mobile.

Les étudiants du centre de formation Khan Younis à Gaza, géré par l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), assemblent une voiture de style Formule 1 à partir de pièces en grande partie recyclées, afin de participer au concours Formula Student. Le concours met au défi des étudiants du monde entier de concevoir, construire et faire courir une voiture de course monoplace, en gérant le processus de bout en bout. (2011) Crédit photo : ONU/Shareef Sarhan

Chez REBUILD Globally à Port-au-Prince, des ouvriers fabriquent des sandales à partir de pneus recyclés. Le programme d’emploi et de formation professionnelle est partiellement financé par une subvention du projet à effet rapide de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH). (2012) Crédit photo : ONU/Victoria Hazou

Réduire les inégalités dans les pays et d’un pays à l’autre

Les inégalités menacent le développement social et économique à long terme, nuisent à la réduction de la pauvreté et détruisent le sentiment d'accomplissement et d'estime de soi.

Les revenus des 40 % les plus pauvres de la population ont augmenté plus rapidement que la moyenne nationale dans la plupart des pays. Mais des éléments nouveaux, encore peu concluants, suggèrent que la COVID-19 pourrait avoir freiné cette tendance positive à la diminution des inégalités à l'intérieur des pays.

La pandémie a provoqué la plus forte augmentation des inégalités entre pays depuis trente ans.

Pour réduire les inégalités à l'intérieur des pays et entre eux, il faut répartir équitablement les ressources, investir dans l'éducation et le développement des compétences, mettre en œuvre des mesures de protection sociale, lutter contre la discrimination, soutenir les groupes marginalisés et encourager la coopération internationale pour un commerce et des systèmes financiers équitables.

Sebastián (à droite), 9 ans, et Mateo, 4 ans, discutent en marchant pendant la récréation au Colegio y Liceo Ceni, un établissement scolaire inclusif à Montevideo (Uruguay). (2013) Crédit photo : UNICEF/Giacomo Pirozzi

Jeunes étudiants du peuple autochtone salasaca d’Équateur, à l’école d’Ambato, ville située au Sud de Quito, la capitale du pays. (1985) Crédit photo : ONU/Milton Grant

Faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, résilients et durables

La moitié de la population mondiale vit dans les villes. Cette proportion devrait atteindre 70 % d'ici à 2050.

Dans les pays en développement, la croissance rapide des villes, associée à l'augmentation de l'exode rural, a entraîné un boom des mégapoles. En 1990, il y avait dix mégapoles de 10 millions d'habitants ou plus. En 2014, il y a 28 mégapoles, qui abritent un total de 453 millions de personnes.

Cette urbanisation rapide dépasse le développement des logements, des infrastructures et des services, ce qui a entraîné une augmentation des bidonvilles ou des conditions assimilables à des bidonvilles. En 2020, on estime à 1,1 milliard le nombre de citadins vivant dans des bidonvilles ou dans des conditions assimilables à des bidonvilles. Au cours des 30 prochaines années, 2 milliards de personnes supplémentaires devraient vivre dans de telles implantations.

Le développement durable ne peut être atteint sans une transformation significative de la façon dont les espaces urbains sont construits et gérés.

Rendre les villes sûres et durables signifie garantir l'accès à des logements sûrs et abordables, réhabiliter les bidonvilles, investir dans les transports publics, créer des espaces verts et améliorer la planification et la gestion urbaines d'une manière qui soit à la fois participative et inclusive.

L’indice mondial des villes WSP 2018 classe Bogota (Colombie) au 24ème rang mondial pour les efforts qu’elle déploie en vue de faire face aux pressions que l’urbanisation et la croissance rapides exercent sur ses infrastructures. La ville dispose d’un système de transport de masse en surface composé de bus de grande capacité circulant sur des voies réservées, ainsi que d’un vaste réseau de pistes cyclables, et ferme chaque dimanche 100 kilomètres de ses routes aux voitures pour en limiter l’utilisation aux piétons et aux cyclistes. (2019) Crédit photo : ONU/Hector Latorre

La vue depuis l’hôtel de ville de Stockholm, avec la Riddarfjärden, la baie la plus à l’est du lac Mälaren, au centre de la ville. Sur la gauche, on peut apercevoir le clocher de Riddarholmskyrkan (l’église de Riddarholmen), lieu de sépulture officiel des monarques suédois. Stockholm se classe régulièrement dans les cinq premiers rangs de l’indice Arcadis des villes durables, ainsi que dans le sous-indice Population, qui tiennent compte de divers indicateurs de qualité de vie, tels que la santé et l’éducation. (2016) Crédit photo : ONU/Eskinder Debebe

Établir des modes de consommation et de production durables

Si la population mondiale atteint 9,8 milliards d'habitants en 2050, l'équivalent de près de trois planètes sera nécessaire pour fournir les ressources naturelles nécessaires au maintien des modes de vie actuels.

Les crises mondiales ont entraîné une recrudescence des subventions aux combustibles fossiles, qui ont presque doublé entre 2020 et 2021.

En 2021, les gouvernements ont dépensé environ 732 milliards de dollars en subventions pour le charbon, le pétrole et le gaz, soit près du double des 375 milliards de dollars dépensés en 2020.

En 2021, alors que 828 millions de personnes étaient confrontées à la faim, 13,2 % de la nourriture mondiale était perdue après la récolte, tout au long de la chaîne d'approvisionnement, de la ferme au consommateur.

La tendance à l'établissement de rapports sur le développement durable est en hausse, et environ 70 % des entreprises suivies ont publié des rapports sur le développement durable en 2021.

En 2022, 67 gouvernements nationaux ont rendu compte au Programme des Nations Unies pour l'environnement sur la mise en œuvre de politiques et de plans d'action en matière de marchés publics durables, soit une augmentation de 50 % par rapport à 2020.

Il convient d'aider les pays en développement à adopter des modes de consommation plus durables d'ici à 2030.

L’initiative « Travail contre rémunération » du Programme des Nations Unies pour le développement s’associe à l’usine de recyclage de Sant Triyaj Fatra Kafoufey à Port-au-Prince pour transformer en briquettes les déchets de papier ramassés dans les rues. Les briquettes de papier sont un combustible de cuisson alternatif au « charbon » à base de bois, ou charbon de bois, dont la production contribue à la déforestation. (Haïti, 2010) Crédit photo : ONU/Sophia Paris

Un joueur frappe dans un ballon fabriqué à partir de caoutchouc recyclé lors d’un match de football qui oppose des lycéens genevois et une équipe de représentants permanents auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, pour marquer la Journée internationale de la paix. Les ballons, offerts par le Bureau des Nations Unies pour le sport au service du développement et de la paix, sont conçus pour résister aux conditions de surface difficiles des camps de réfugiés. (Suisse, 2010) Crédit photo : ONU/Jean-Marc Ferré

Prendre d’urgence des mesures pour lutter contre les changements climatiques et leurs répercussions

Le changement climatique touche tous les pays de tous les continents. Il est causé par les activités humaines et menace l'avenir de notre planète. Avec l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre, le changement climatique se produit à un rythme beaucoup plus rapide que prévu et ses effets sont clairement ressentis dans le monde entier.

Les conséquences sont notamment la modification des régimes climatiques, l'élévation du niveau de la mer et la multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes. S'il n'est pas maîtrisé, le changement climatique réduira à néant une grande partie des progrès réalisés ces dernières années en matière de développement. Il provoquera également des migrations massives qui conduiront à l'instabilité et à des guerres.

Entre 2010 et 2020, les régions très vulnérables, où vivent environ 3,3 à 3,6 milliards de personnes, ont connu des taux de mortalité humaine dus aux inondations, aux sécheresses et aux tempêtes 15 fois plus élevés que les régions très peu vulnérables.

Le niveau de la mer a continué à augmenter en 2022, atteignant un nouveau record depuis les mesures satellitaires de 1993.

Des solutions abordables et modulables sont désormais disponibles pour permettre aux pays de passer à des économies plus propres, plus résilientes et à faible émission de carbone.

Le changement climatique représente un défi mondial qui nécessite une coopération internationale coordonnée.

Deux personnes replantent des semis de mangrove à Kampong Jawa, région de Banda Aceh dévastée par le tsunami de 2004. La conservation, la restauration et l’utilisation durable des zones humides côtières sont essentielles dans la lutte contre les changements climatiques. (Indonésie, 2012) Crédit photo : ONU/Irwandi M. Gade

Des panneaux solaires sont nettoyés à la centrale thermo-solaire à cycle combiné intégré d’Ain Beni Mathar au Maroc. Cette centrale électrique innovante élargit l’accès à l’électricité grâce à une énergie renouvelable abordable, réduisant ainsi la dépendance du pays au pétrole tout en créant des emplois et en réduisant les émissions de CO2. (2010) Crédit photo : Banque mondiale/Dana Smillie

Conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable

Les océans couvrent les trois quarts de la surface de la Terre, contiennent 97 % de l'eau et représentent 99 % de l'espace de vie de la planète en volume.

Les océans fournissent des ressources naturelles essentielles, notamment des aliments, des médicaments, des biocarburants et d'autres produits ; ils contribuent à la décomposition et à l'élimination des déchets et de la pollution ; et leurs écosystèmes côtiers servent de tampons pour réduire les dégâts causés par les tempêtes.

Cependant, la pollution marine atteint des niveaux alarmants, avec plus de 17 millions de tonnes métriques obstruant les océans en 2021, un chiffre qui devrait doubler ou tripler d'ici 2040.

Actuellement, le pH moyen de l'océan est de 8,1, soit environ 30 % plus acide qu'à l'époque préindustrielle. L'acidification des océans menace la survie de la vie marine, perturbe le réseau alimentaire et compromet les services vitaux fournis par les océans ainsi que notre propre sécurité alimentaire.

Une gestion prudente de cette ressource mondiale essentielle est un élément clé d'un avenir durable. Il s'agit notamment d'accroître le financement de l'océanographie, d'intensifier les efforts de conservation et d'inverser d'urgence la tendance au changement climatique afin de préserver le plus grand écosystème de la planète.

Paysage sous-marin du récif de Beveridge Reef (Nioué), dans le Pacifique Sud. (2016) Crédit photo : PNUD/Vlad Sokhin

Un garçon aide à relâcher une tortue dans la mer à Watamu (Kenya). (2017)Crédit photo : PNUE/Cyril Villemain

Préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, en veillant à les exploiter de façon durable, gérer durablement les forêts, lutter contre la désertification, enrayer et inverser le processus de dégradation des terres et mettre fin à l’appauvrissement de la biodiversité

Les écosystèmes terrestres sont essentiels au maintien de la vie humaine, contribuant à plus de la moitié du PIB mondial et englobant diverses valeurs culturelles, spirituelles et économiques.

La couverture forestière mondiale a diminué, passant de 31,9 % en 2000 (4,2 milliards d'hectares) à 31,2 % (4,1 milliards d'hectares) en 2020.

En 2021, l'aide publique au développement (APD) en faveur de la biodiversité a augmenté de 26,2 %, passant de 7,7 milliards de dollars en 2020 à 9,8 milliards de dollars.

En 2022, 21 % des espèces de reptiles sont menacées.

Entre 2015 et 2019, au moins 100 millions d'hectares de terres saines et fertiles ont été dégradés chaque année, affectant la vie de 1,3 milliard de personnes.

L'arrêt de la déforestation et la restauration de l'utilisation des écosystèmes terrestres sont nécessaires pour réduire la perte des habitats naturels et de la biodiversité qui font partie de notre patrimoine commun.

Zone de forêt amazonienne dans l’État de Para (Brésil) riche en ressources minérales. (1983) Crédit photo : ONU/George Love

Des agriculteurs travaillent dans le cadre d’un projet de « semences de fruits » dans l’éco-région Altaï-Sayan de la province de Khovd (Mongolie). Mis en place avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le développement, le projet offre des terres converties pour la production de graines d’arbres fruitiers, ce qui contribue à générer des revenus supplémentaires pour les agriculteurs mongols et à prévenir la déforestation dans la région. (2009) Crédit photo : ONU/Eskinder Debebe

Promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et inclusives aux fins du développement durable, assurer l’accès de tous à la justice et mettre en place, à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables et ouvertes à tous

Partout, les gens devraient pouvoir échapper à toute forme de violence et se sentir en sécurité dans leur vie, quelles que soient leur appartenance ethnique, leur foi ou leur orientation sexuelle.

Les décès de civils directement liés à 12 des conflits les plus meurtriers au monde ont augmenté de 53 % entre 2021 et 2022, marquant la première hausse depuis l'adoption du Programme de développement durable à l'horizon 2030 en 2015. L'année 2022 a été marquée par une augmentation de plus de 50 % des décès de civils liés aux conflits.

Des niveaux élevés de violence armée et d'insécurité ont un impact destructeur sur le développement d'un pays.

La violence sexuelle, la criminalité, l'exploitation et la torture sont courantes en cas de conflit ou d'absence d'État de droit, et les pays doivent prendre des mesures pour protéger les personnes les plus exposées.

À la fin de l'année 2022, 108,4 millions de personnes étaient déplacées de force dans le monde, soit 19 millions de plus qu'à la fin de l'année 2021 et deux fois et demie plus qu'il y a dix ans.

En 2021, environ 458 000 homicides volontaires ont été recensés, soit le nombre le plus élevé des deux dernières décennies.

Les gouvernements, la société civile et les communautés doivent travailler ensemble pour trouver des solutions durables aux conflits et à l'insécurité. Le renforcement de l'État de droit et la promotion des droits de l'homme sont essentiels à ce processus, tout comme la réduction des flux d'armes illicites, la lutte contre la corruption et la garantie d'une participation inclusive à tout moment.

Une femme et son enfant dans un bureau de vote à Kidal (Mali), lors du second tour des élections présidentielles de 2013. (2013) Crédit photo : ONU/Blagoje Grujic

Des étudiants de l’université de Tripoli (Libye) participent à un atelier sur les droits humains organisé par la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) pour commémorer l’anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme des Nations Unies de 1948. (2011) Crédit photo : ONU/Iason Foounten

Renforcer les moyens de mettre en œuvre le Partenariat mondial pour le développement durable et le revitaliser

Le Programme de développement durable à l'horizon 2030 est universel et appelle tous les pays développés et en développement à agir pour que personne ne soit laissé pour compte. Il nécessite des partenariats entre les gouvernements, le secteur privé et la société civile.

Les objectifs de développement durable ne peuvent être réalisés qu'avec un engagement fort en faveur d'un partenariat et d'une coopération à l'échelle mondiale.

La dette extérieure totale des pays à revenu faible et intermédiaire a atteint 9 000 milliards de dollars en 2021, soit une augmentation de 5,6 % par rapport à 2020.

En 2022, les exportations mondiales ont fortement augmenté, de 12,3 %, et le commerce mondial a atteint le chiffre record de 32 000 milliards de dollars.

En 2022, les flux nets d'APD des pays membres du Comité d'aide au développement (CAD) ont atteint 206 milliards de dollars.

Pour réussir, chacun devra mobiliser des ressources existantes et supplémentaires, et les pays développés devront respecter leurs engagements en matière d'aide publique au développement.

Les icônes des objectifs de développement durable, projetées sur le bâtiment du Siège de l’ONU, à New York, lors du débat général annuel de haut niveau de l’Assemblée générale. (2015) Crédit photo : ONU/Cia Pak

Nikolaj Coster-Waldau, ambassadeur de bonne volonté du Programme des Nations Unies pour le développement, salue un jeune participant à la « Global Goals World Cup », tenue à Nairobi (Kenya). (2017) Crédit photo : PNUD Kenya/James Ochweri

L’HEURE DU CHANGEMENT A SONNÉ


La campagne Agissons (ActNow) est un appel des Nations Unies à une action citoyenne contre les changements climatiques et pour la durabilité. Chacun d'entre nous peut contribuer à limiter le réchauffement climatique et à prendre soin de notre planète. En changeant nos habitudes et en faisant des choix qui ont moins d'effets néfastes sur l'environnement, nous avons le pouvoir de lutter contre les changements climatiques et de construire un monde plus durable.

« À mi-chemin de l'échéance de l'Agenda 2030, nous laissons de côté plus de la moitié du monde. Nous sommes dans l'impasse ou avons fait marche arrière pour plus de 30 % des ODD. Si nous n'agissons pas maintenant, l'Agenda 2030 deviendra l'épitaphe d'un monde qui aurait pu être. » – António Guterres, Secrétaire général de l’ONU

L'heure du changement a sonné. Une confluence de crises mondiales multiples a bouleversé nos vies. La façon dont nous travaillons, la façon dont nous interagissons, la façon dont nous nous déplaçons. Ce moment peut être un tournant. Saisissons l'occasion et changeons de cap - vers des modes de vie plus durables. De petits changements dans notre vie quotidienne peuvent nous faire économiser de l'argent, améliorer notre santé et contribuer à réduire la pollution nocive.

La campagne « Agissons » est un appel de l’ONU en faveur d’une action citoyenne contre les changements climatiques et pour la durabilité. Chacun d’entre nous peut contribuer à limiter le réchauffement climatique et à prendre soin de notre planète. En changeant nos habitudes et en faisant des choix dont les effets sont moins néfastes sur l’environnement, nous avons le pouvoir de relever le défi climatique et de construire un monde plus durable.

Le Programme de développement durable à l’horizon 2030 est sous-tendu par les buts et principes de la Charte des Nations Unies, et fondé sur la Déclaration universelle des droits de l’homme.

En tant que tels, les objectifs de développement durable du Programme visent non seulement à réaliser le développement durable dans ses trois dimensions économique, sociale et environnementale, mais aussi à favoriser l’avènement de sociétés pacifiques, justes et inclusives, en réalisant les droits humains de tous.

Ils offrent un plan d’action visant à s’attaquer aux problèmes déterminants de notre époque, dont les changements climatiques, ce qui suppose de prendre de toute urgence des mesures porteuses de changement et qui ne font pas de laissés-pour-compte.

L’ONU et ses agences, fonds et programmes travaillent avec les États Membres, avec la société civile, avec le secteur privé et avec d’autres parties prenantes pour accélérer les progrès aux fins de la réalisation des objectifs de développement durable, dans un esprit de solidarité mondiale, l’accent étant particulièrement mis sur les besoins des plus pauvres et des plus vulnérables.

Cette exposition a été lancée en septembre 2020 et mise à jour en décembre 2023.